Il passe ses mains sous l'eau,
elles sont noires du labeur du jour.
Traits noirs dans sillons,
eau chaude en réconfort.
Il frotte, frictionne,
le corps meurtri, l'esprit léger du
travail fait.
Le noir s'écoule avec l'eau,
un peu de lui, de ce qu'il a été
aujourd'hui, s'écoule, s'échappe des sillons.
Comme autant de traces de la dureté du
travail,
il y a ces traces qui ne partent plus.
Peau rugueuse,
mains outils.
Voyageur de mots
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire